Gérer nos déchets

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On ne fait pas d’omelette sans casser des œufs. Et on ne vend pas d’œufs sur le plat sans avoir des coquilles plein les bras. Certaines enseignes sont envahies par les poubelles – et leur trottoir aussi. Des pistes se dessinent pour produire moins de déchets et mutualiser le tri, le ramassage, ainsi que la revalorisation. Des rues plus propres, des économies pour les commerçants et moins de pollution : une petite révolution…
Découvrez l'outil "Quartier clean et circulaire"

Trier ses déchets, c'est naturel

A côté du PMC et des cartons, Azzedine El Achkar optimise le tri des déchets de son restaurant Andaloussia : les oeufs, le marc de café, les oranges... et ce n'est qu'un début pour réduire sa quantité de sacs poubelles !

Interview

Tri pour tous

Le quartier Stalingrad dans le centre de Bruxelles compte près d’une centaine d’enseignes alimentaires et Horeca. Ça fait un paquet de bidons d’huile, de pelures d’oranges et de sacs sur la rue. Les commerçants ont pris leurs déchets en main. Rencontre avec Eveline Lambertz, chargée de projets chez Groupe One et facilitatrice « zéro déchets » pour les commerces alimentaires et les Horeca (appel à projets de Bruxelles Environnement). Elle a coordonné le projet Gestion mutualisée des déchets de commerçants pour Boost Your Shop.

Découvrez l’interview

Pourquoi avoir mis votre nez dans les poubelles de ce quartier ?

Parce que c’est une grande préoccupation des commerçants, qui sentent que leur quartier n’est pas attractif. Ils appellent l’avenue Stalingrad et le boulevard Lemonnier « Boulevards des déchets ».

Par quoi avez-vous commencé ?

Au départ, on voulait travailler sur deux axes complémentaires. Premièrement, favoriser les achats groupés pour limiter le nombre de camions de livraison dans le quartier. En choisissant des fournisseurs qui utilisent des contenants réutilisables, on diminue aussi le volume de déchets. Deuxièmement, limiter le nombre de poubelles en rue. Mais ce problème-là était tellement criant que nous avons choisi de le traiter en priorité.

Concrètement, qu’avez-vous mis en place ?

On favorise la réduction des déchets et le tri, notamment des PMC (c’est obligatoire mais beaucoup d’horeca ne le font pas encore) et des déchets organiques (ce sera obligatoire très prochainement à Bruxelles) qui sont en partie compostés. Les déchets sont récupérés chaque jour en vélo-cargo et centralisés dans un local. Nous avons négocié un contrat unique avec Bruxelles-Propreté, ce qui revient moins cher pour les commerçants que le recours individuel aux sacs roses.

Et pour la suite ?

Nous cherchons à réduire les déchets liés à l’approvisionnement en favorisant des contenants réutilisables. Par ailleurs, nous explorons des pistes de valorisation pour les déchets, comme les bidons d’huile ou les cageots en plastique, qui peuvent être réutilisés ou transformés en objets utiles.

En bref

On se retrouve avec des sacs poubelles toute la journée, tous les jours, sur le trottoir. Avec de très mauvaises odeurs.

Dans un sushi-bar

126.372
tonnes

C’est la quantité de déchets « tout-venant » collectés par Bruxelles-Propreté auprès de ses clients professionnels.

2023

C’est l’année de l’entrée en vigueur de l’obligation de trier les déchets organiques en Europe.

Gestion mutualisée et valorisation des déchets de commerces :
un outil pour vous guider

L'outil a été conçu via un projet pilote développé avec 12 commerces du quartier Stalingrad-Lemonnier au centre de Bruxelles à l’initiative de l’association des commerçants STALEM en partenariat avec Groupe One.

  • Première étape : la réduction des déchets et un meilleur tri. Les commerçants anticipent les réglementations sur la récupération des déchets organiques à Bruxelles.
  • Seconde étape : mutualisation du ramassage en réduisant le temps d’entreposage des déchets en rue. Fin des contrats individuels avec Bruxelles-Propreté et mise en place d’un contrat unique collectif. Ramassage quotidien en vélo avec remorque et centralisation des déchets dans un local commun.
  • A l’avenir : réduction de la production de déchets et plus de réemploi ou de valorisation.

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